mercredi 24 juin 2009

citations .... rien que du bonheur !!

Paul Eluard : "Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre."


Jacques Prévert : "Il faudrait essayer d'être heureux ne serait-ce que pour donner l'exemple."


Montaigne : "Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente."


Kant : "Le bonheur est relatif, cela ne signifie pas qu'il est mesurable."


Victor Hugo : " Rêver c'est le bonheur, attendre c'est la vie."


dimanche 21 juin 2009

SAUDADE


Un mot intraduisible .... poètes, linguistes, écrivains, beaucoup ont essayé de traduire ce mot typiquement portugais :
SAUDADE...


Proche dans son sens du mot anglais "spleen" la "saudade" exprime un mélange de mélancolie, de tristesse, de regrets, de nostalgie...


C'est le désir de quelque chose que l'on a perdu mais qui peut revenir...


C'est ressentir la présence d'une absence...


C'est la poésie du fado...


C'est tout cela réuni mais sachez que la "saudade" ne s'explique pas... elle se vit !!

Des mots français dans la langue portugaise....


Bien sur le contraire est également vrai, des mots français, ayant souvent subit des alterations, sont présents dans la langue portugaise. Les mots les plus anciens datent des invasions naopléoniennes au Portugal.



Chofer (chauffeur) ; Elite (élite) ; Garagem (garage) ; Sabotagem
(sabotage) ; Dossier ; Abajur (abat-jour) ; Boutique ; Greve (grève) ;
Menu ; Baguete (baguette) ; Jardim (jardin) ; Ateliê (atelier) ;
Triagem (triage) ; Reportagem (reportage) ; Diplomata (diplomate) ;
Organdi ; Suite ; Carnaval ....




samedi 20 juin 2009

Des mots portugais dans la langue française ......


Et oui, certains mots utilisés dans la langue française sont originaires du Portugal :

Marmelade
Paillote
Ananas
Baroque
Banane
Macaque
Albatros
Zèbre
Albinos
Jonque
Caravelle
Lilas
Lascar
Veranda
Commando
Tapioca
Pintade
Caramel
Manioc
Autodafé
Vigie
Cobra
Igname
Cachalot
Piranha
Cajou
Sarbacane


Beaucoup de ces mots ont été introduits dans la langue française après la période des Grandes Découvertes. D'autres, d'origine africaine, sud-américaine ou asiatique montrent la présence des portugais dans tous les continents.

Et oui le Portugal n'exporte pas uniquement vers la France le liège, le vin, le textile, le papier et ... la main d'oeuvre !



un oeillet rouge ...

Chanson écrite et interprétée par Monsieur Georges Moustaki en 1974


Portugal


Oh muse ma complice

Petite sœur d'exil

Tu as les cicatrices

D'un 21 avril

Mais ne sois pas sévère

Pour ceux qui t'ont déçue

De n'avoir rien pu faire

Ou de n'avoir jamais su

A ceux qui ne croient plus

Voir s'accomplir leur idéal

Dis leur qu'un œillet rouge

A fleuri au Portugal


On crucifie l'Espagne

On torture au Chili

La guerre du Viêt-Nam

Continue dans l'oubli

Aux quatre coins du monde

Des frères ennemis

S'expliquent par les bombes

Par la fureur et le bruit

A ceux qui ne croient plus

Voir s'accomplir leur idéal

Dis leur qu'un œillet rouge

À fleuri au Portugal


Pour tous les camarades

Pourchassés dans les villes

Enfermés dans les stades

Déportés dans les îles

Oh muse ma compagne

Ne vois-tu rien venir

Je vois comme une flamme

Qui éclaire l'avenir

A ceux qui ne croient plus

Voir s'accomplir leur idéal

Dis leur qu'un œillet rouge

À fleuri au Portugal


Débouche une bouteille

Prends ton accordéon

Que de bouche à oreille

S'envole ta chanson

Car enfin le soleil

Réchauffe les pétales

De mille fleurs vermeilles

En avril au Portugal

Et cette fleur nouvelle

Qui fleurit au Portugal

C'est peut-être la fin

D'un empire colonial

mercredi 10 juin 2009

A méditer........



J'adore Ben...
dommage qu'il y ait des fautes !!!!!!!

Canção do desterro (Emigrantes)

Chanson de l'exil (Emigrés) - Zeca Afonso

Vieram cedo
Mortos de cansaço
Adeus amigos
Não voltamos cá
O mar é tão grande
E o mundo é tão largo
Maria Bonita
Onde vamos morar
Na barcarola
Canta a Marujada
O mar que eu vi
Não é como o de lá
E a roda do leme
E a proa molhada
Maria Bonita
Onde vamos parar
Nem uma nuvem
Sobre a maré cheia
O sete-estrelo
Sabe bem onde ir
E a velha teimava
E a velha dizia
Maria Bonita
Onde vamos cair
À beira de àgua
Me criei um dia
Remos e velas
Lá deixei a arder
Ao sol e ao vento
Na areia da praia
Maria Bonita
Onde vamos viver
Ganho a camisa
Tenho uma fortuna
Em terra alheia
Sei onde ficar
Eu sou como o vento
Que foi e não veio
Maria Bonita
Onde vamos morar
Sino de bronze
Lá na minha aldeia
Toca por mim
Que estou para abalar
E a fala da velha
Da velha matreira
Maria Bonita
Onde vamos penar
Vinham de longe
Todos o sabiam
Não se importavam
Quem os vinha ver
E a velha teimava
E a velha dizia
Maria Bonita
Onde vamos morrer
Ils sont arrivés tôt
Morts de fatigue
Adieu amis
Nous ne reviendrons plus
La mer est si grande
Et le monde est si vaste
Belle Marie
Ou allons nous habiter (...)

(...)
Je gagne ma chemise
Hors de ma terre
Je sais ou je vais rester
Je suis comme le vent
Qui est parti sans retour
Belle Marie
Où allons-nous habiter

La cloche en bronze
De mon village
Sonne pour moi
Qui suis sur le départ
Et la vieille parle
La vieille rusée
Belle Marie
Ou allons nous souffrir
Ils sont venus de loin
Tous le savaient
Ceux qui venaient les voir
N’avaient pas d’importance
Et la vieille insistait
Et la vieille disait
Belle Marie
Où allons-nous mourir

Zeca Afonso

Zeca Afonso (1929-1987) : La voix de la révolution



Chanteur, parolier, compositeur et poète il a incarné et incarnera toujours la lutte contre le régime fasciste qui a plongé le pays dans un autre temps entre 1933 et 1974.

Chanteur de fado, enseignant (déchu pour des raisons politiques), emprisonné par la PIDE c'est sa voix qui a donné le signal de la révolution (voir l'article "Grandola").

Ses chansons je ne les ai entendues qu'après la révolution, ses textes je ne les ai compris que bien plus tard... homme engagé il a toujours défendu les exploités et les opprimés...

Je regrette de l'avoir rencontré trop tôt ... avant de comprendre tout ce qui se cachait derrière ses textes



lundi 8 juin 2009

Un auteur ... de coeur... un roman fétiche


"Os Maias", roman traduit d'abord en français sous le titre "Une famille portugaise" puis "Les Maias, épisodes de la vie romantique".

Ecrit par José Maria de Eça de Queiros (1845-1900), cette saga familiale, roman d'amour et fresque sociale nous transporte dans la société bourgeoise de Lisbonne à la fin du 19éme siècle.

Souvent comparé à Zola mais plus proche de Flaubert ou de Balzac par le style et les thèmes abordés, Eça de Queiros est un des plus grands écrivains portugais et "Les Maias" son oeuvre la plus aboutie souvent comparée aux "Buddenbrook" de Thomas Mann ou à "La saga des Forsyte" de John Galsworthy.

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